Avec Smoke and Mirrors, Bryan’s Magic Tears opère un virage pop affirmé sans renier son ADN noise. Guitares shoegaze, synthés 90s, tubes mélodiques : le disque est une fête sonique texturée.
Benjamin Dupont et Lauriane Petit y mêlent leurs voix sur des morceaux oscillant entre douceur planante et riffs syncopés. On pense à Ride, à Underworld, à Madonna parfois.
C’est foutraque mais tenu, psyché sans cliché, calibré pour transpirer les bras en croix.
Un disque à écouter à jeun ou pas, mais à fond.

The Spitters fêtent sur scène la sortie de Fake Brutal, leur cinquième album, mixé par Mike Curtis (Bad Nerves) et masterisé à Abbey Road.
Treize brûlots punk, urgents et affutés, à découvrir en live pour une soirée RADE SIDE explosive, aux côtés de Bryan’s Magic Tears et Technopolice. Un mur de son tendu, des textes lucides, une fête brute et cathartique.

Technopolice, quatuor marseillais, livre CHIEN DE LA CASSE, un premier album tendu, explosif et audacieux. Entre punk furieux, no wave ralenti et synthés 16-bits, le groupe trace sa route. Enregistré live, sans artifice, le disque reflète une scène locale en ébullition. C’est brut, instable, joyeusement chaotique. Un cri neuf, à la croisée des influences et des fractures urbaines.